00h03 – 11/10/2023
Saint-Bruno pourrait bientôt accueillir un nouvel immeuble d’habitation de 40 portes, et même un autre de 24 appartements par la suite.
C’est ce que soutient le maire de la municipalité, François Claveau, rappelant que « comme partout ailleurs, il y a une pénurie de logements sur le territoire de Saint-Bruno ».
La municipalité a ainsi lancé un projet, en collaboration avec la Société d’habitation du Québec (SHQ) ainsi que l’Office municipal d’habitation Jeannois, visant à construire un immeuble de 40 unités locatives.
C’est le terrain où se trouvait autrefois le surplus de l’armée de Saint-Bruno qui a été ciblé pour la construction du bâtiment. Le coût des travaux serait partagé entre la SHQ et la municipalité.
La participation financière de Saint-Bruno ne devra pas nécessairement se faire par règlement d’emprunt. D’autres modalités, comme le don d’un terrain ou encore une exemption de taxes, sont envisageables. Pour le moment, le maire n’est toutefois pas en mesure d’indiquer le montant exact qui devra être défrayé par Saint-Bruno puisque l’estimation des coûts de construction n’est pas encore disponible.
L’immeuble regrouperait trois types d’habitations, soit des appartements réguliers, à loyer modique ainsi qu’à loyer abordable. Le prix d’un appartement à loyer modique correspond à 25 % des revenus de son locataire, tandis qu’un loyer abordable est fixé légèrement en deçà de la moyenne des logements environnants.
Le projet pourrait comporter une seconde phase, qui consisterait en la construction d’un deuxième immeuble, cette fois de 24 portes.
François Claveau laisse entendre que les démarches sont sur la bonne voie et qu’il souhaite que la construction puisse débuter le plus tôt possible.
Compteurs d’eau
Annoncée l’an dernier, l’implantation de compteurs d’eau dans les industries, les commerces et les institutions de Saint-Bruno est sur le point de se concrétiser. Des compteurs seront aussi installés dans 60 résidences dont les propriétaires se sont proposés volontaires.
Le maire rappelle qu’il s’agit d’une mesure imposée par Québec après que des analyses aient révélé que la municipalité consommait une quantité d’eau considérablement plus élevée (environ 200 litres de plus par habitant) que la moyenne provinciale.
Les compteurs seront bientôt installés et auront comme principal objectif d’identifier d’où vient cet excès de consommation, que ce soit d’une ferme, d’une entreprise ou des maisons.
« Est-ce que c’est parce qu’il y a du gaspillage, des fuites dans le réseau? C’est ce qu’on veut savoir pour ensuite être capables de corriger ce qui doit être corrigé. »