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Saint-Gédéon achète le presbytère pour y faire une garderie

11h00 – 29/11/2023

Par Yohann Harvey Simard, Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Dans le cadre d’une assemblée consultative, les paroissiens de Saint-Gédéon se sont prononcés en faveur de la vente du presbytère à la municipalité en vue d’y aménager un centre de la petite enfance (CPE).

L’assemblée s’est tenue le 19 novembre. C’est à l’unanimité que les 63 personnes présentes ont voté en faveur du projet. La municipalité fera ainsi l’acquisition du presbytère au coût de 75 000 $. Une somme raisonnable considérant les travaux de mise aux normes qui devront être effectués, indique Sylvie Tremblay, membre du comité de gestion de la fabrique Saint-Antoine.

Le maire de Saint-Gédéon, Émile Hudon, évalue que les travaux extérieurs atteindront les 150 000 $ à 200 000 $, frais que l’on prévoit couvrir à l’aide de règlement d’emprunt. Les travaux d’aménagement intérieurs seront quant à eux à la charge du CPE qui chapeautera le projet. Mais avant tout, le maire devra s’assurer que des places puissent être subventionnées par Québec. Il a demandé l’appui du député Éric Girard en ce sens.

« Monsieur Girard m’a dit qu’il allait forcer avec le ministère de la Famille pour qu’il débloque des places. De notre côté, nous sommes prêts à aller de l’avant. »

Combler un manque

Selon le maire, le presbytère pourrait accueillir une trentaine d’enfants. Chose certaine, c’est qu’il n’y en aurait pas une place de trop étant donné la fermeture de plusieurs garderies privées au cours des dernières années.

Sylvie Tremblay rappelle qu’actuellement, de nombreux parents doivent faire appel à des garderies de Chambord, d’Alma ou même de Jonquière. Elle a d’ailleurs constaté la présence de plusieurs parents lors de l’assemblée consultative du 19 novembre.

Projet gagnant-gagnant

Par ailleurs, Sylvie Tremblay affirme que le conseil de fabrique voit d’un très bon œil la conversion du presbytère en CPE.

« Le presbytère, c’est un bâtiment qui date de 1905, donc il fait partie de l’histoire de la communauté, c’est un legs de nos ancêtres. Alors, qu’il puisse servir aux plus petits de la municipalité, c’est une excellente nouvelle. »

Sylvie Tremblay souligne par ailleurs l’ouverture de la municipalité à collaborer avec la fabrique alors que trois projets ont pu être bouclés, soit la salle multifonctionnelle, le transfert des cimetières et maintenant le CPE. « Ça ne se passe pas bien comme ça partout. Nous sommes très chanceux. »